
Numéro : 210
Parution : Décembre / Janvier 2022
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Est-il besoin de voler vers la Caraïbe ou d’accompagner les bombes volantes de la Transat Jacques Vabre pour repousser les limites d’une saison de navigation ? Pas forcément… Nous avons eu l’idée de rendre visite à Massimo Guardigli dans son chantier de Fiumicino, sur les bords du Tibre pour essayer à domicile le C-Cat 48.
Durant ces quelques jours, nous avons savouré un très séduisant cocktail - subtil mélange d’histoire antique (Ostia-Fiumicino est le premier port de Rome) et de douceur de vivre. Voilà plus de deux siècles que des chantiers navals sont implantés ici. Massimo et son équipe pour partie familiale ont fait de même en rachetant le constructeur Comet et en réorientant la production vers les multicoques exclusivement. Nous avons découvert un outil industriel plein de charme, côtoyant les berges du grand bras du Tibre, au milieu d’innombrables bateaux de pêche, un chantier qui sait tout faire en interne, une équipe technique à l’écoute et qui sait ce que naviguer veut dire (les enfants de Massimo cumulent les participations olympiques ou les raids extrêmes en catamarans de sport) et une charmante marina privée où les heureux propriétaires peuvent peaufiner leur préparation. Ambiance bienveillante, accompagnement de proximité : cette région gastronomique sera au final difficile à quitter ! Qu’on ne me dise pas que le Lido romain manque d’îles… Elbe, Monte Cristo ou la Corse sont à portée de gennaker, la merveilleuse Sardaigne accessible pour la semaine, les Eoliennes et la Sicile tenteront l’Ulysse plus aventureux ! Un jardin nautique fantastique, vous dis-je.
Philippe Echelle
Journaliste
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