Bay Dreamer : Cuba Libre !

"Il nous a fallu plus de 4 jours de navigation pour rallier les Bahamas à Santiago de Cuba. J'ai toujours été un peu sceptique à l'idée de naviguer à Cuba, non pas parce que je ne voulais pas y passer du temps, mais parce que je déteste les pays qui aiment vous harceler avec de la paperasse. Jamais je n’aurais pu autant me tromper. Et les formalités à Cuba resteront comme une expérience des plus agréables. Etre à Cuba est fantastique ; pour la première fois depuis longtemps, nous avons l’impression d’être réellement en voyage. Dès que vous mettez pied à terre, c’est comme si vous aviez mis les pieds dans une machine à remonter le temps, pour voyager dans le passé. Dans la circulation du matin, vous verrez des gens sur des chevaux au milieu de voitures et de bus âgés d'au moins 50 ou 60 ans. Pour moi, c’est un mystère de comprendre comment ces gens réussissent à conserver ces vieilles voitures et ces vieux camions en état de marche. Les employés qui travaillent à la Marina Marlin, à Santiago, essaieront de vous aider pour tout ce dont vous pouvez avoir besoin, tel que les achats de nourriture, le transport, le gaz de cuisson, etc. Les gens ici ont du mal à faire tourner l’économie, et je suppose qu’ils n’ont pas beaucoup plus qu’un toit sur leur tête et leur nourriture du jour. C’est pourquoi je suis surpris de voir que les rues de Cuba sont si sûres. Quand nous y marchons, avec notre appareil photo, tout le monde sourit, et après qu’ils nous ont demandé d’où nous venons, ils nous disent : Bienvenue à Cuba ! A mes yeux, le peuple cubain n’est pas pauvre, ils n'ont pas beaucoup, mais ils ont de quoi manger, des vêtements, un toit sur leur tête, l'école est gratuite et les hôpitaux sont également sans frais... Ils n'ont juste pas d’appareils de luxe comme des iPhones, des ordinateurs, la dernière voiture ou un grand écran de télévision plasma... Mais il n’y a pas de problèmes d’insécurité, pas de réels problèmes de drogue, pas de difficultés majeures avec la criminalité, ou d'autres choses compliquées que vous verrez dans de nombreux pays à travers le monde.
J’espère que nous reviendrons de nouveau à Cuba dans le futur."

Anna & Daniel
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