Happy Koumata : l’Atlantique dans le sillage

Nous sommes encore au port du Marin, en Martinique, pour 2 jours. Nous sommes partis de Lanzarote le 18 novembre, et 19 jours plus tard, nous avions réalisé notre première grande traversée, celle de l'Atlantique. Cette navigation s'est effectuée sans problème majeur. Nous y avons rencontré de nouveaux amis avec, par 3 fois, la compagnie de baleines de type rorqual dont un couple qui nous a suivis en s'amusant avec les coques de notre catamaran, pendant près de 5 heures. Inoubliable. Une autre compagnie du monde maritime a été également rencontrée, pour la première fois, mais a fini dans nos assiettes ; 4 dorades coryphènes ont été séduites par nos leurres, nous consacrant ainsi en tant que nouveaux circumnavigateurs. Les 3 000 milles que nous avons parcourus l'ont été essentiellement par vent arrière avec 180 m2 de voiles d'avant, gennaker et solent en ciseau, sans grand-voile. Nous n'avons que très peu utilisé notre spi de type code D. Côté confort, même sur un cata, la houle croisée nous a accompagnés pendant les trois quarts de la traversée, avec pour conséquence des mouvements continus d'un bord à l'autre. Dans quelques jours, nous appareillerons pour visiter la Martinique. Dans un premier temps, nous resterons sous le vent de l'île, puis nous nous risquerons à naviguer du côté au vent avec les passages de la barrière de corail. Notre tour du monde étant planifié sur les 5 années à venir, nous profiterons cette année puis l'année prochaine des Caraïbes avant d'aller passer le canal de Panama.

Catherine et Bruno, à bord de Happy Koumata