Kumbaya

De retour en Atlantique !

Ils l’ont fait et ils peuvent en être fiers : Juliette, Hubert et leurs quatre enfants sont arrivés à Cape Town après avoir contourné et déjoué les pièges de l’Afrique du Sud et sa météo compliquée.

Kumbaya

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Publié le 22/03/2024

Par Gilles Ruffet

Numéro : 224

Parution : avr. / mai 2024

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Qui : Juliette, Hubert et leurs 4 enfants : Louise, Agathe, Paul, Bertille
Où : Cap de Bonne Espérance
Multicoque : Nautitech 46 Open
Facebook : @juethubdolley

2023 aura été pour nous l’année de trois océans : le Pacifique jusqu’au détroit de Torres, l’océan Indien et enfin l’océan Atlantique avec le passage des caps des Aiguilles et de Bonne Espérance. Soit plus de 12 500 milles d’aventures, de découvertes, de visites, de retrouvailles et de rencontres, beaucoup de rencontres. Après avoir parcouru près de 1 800 milles depuis La Réunion et fait une courte escale à Madagascar le temps de laisser passer un gros front et de prendre quelques belles photos, nous sommes repartis pour découvrir la force et la volatilité des vents et des courants dans le canal du Mozambique, où nous avons dû composer avec de grosses variations de vent, aussi soudaines que violentes et durant lesquelles notre chariot de grand-voile n’aura pas résisté à un choc lors d’une prise de ris. La navigation s’est avérée quelque peu stressante, car on ne savait pas vraiment à quelle sauce nous allions être mangés.
Finalement ça l’a fait, comme ça le fait toujours avec notre fidèle Kumbaya. Merci Nautitech ! Mais le contournement de l’Afrique du Sud nous attendait encore, une navigation considérée comme la plus complexe dans un tour du monde par les tropiques. Et elle le fut, en effet, par ses variations météorologiques et la puissance des éléments, dans le bon ou le mauvais sens. Nous avons apprécié de naviguer en flottille, les bonnes fenêtres météo sont rares, tous les bateaux partent en même temps. Nous avons aussi profité des yacht-clubs, institutions aux petits soins pour nous, les tourdumondistes. Merci au Royal Natal Yacht Club, et au Buffalo River Yacht Club, pour votre accueil.
Les escales se sont succédé. Nous avons passé deux jours à Durban pour laisser passer un coup de vent contraire avec des rafales à plus de 50 nœuds, avant d’effectuer un saut de puce de 270 milles jusqu’à East London, un plaisir dans le courant des Aiguilles. Encore a-t-il fallu le trouver ! L’étape suivante est celle qui nous aura permis de rejoindre Le Cap et de passer Bonne Espérance, au terme de quelques jours de navigations ponctuées de vents plutôt capricieux.
Dans quelques mois, le voyage prendra fin. Nous allons nous séparer de Kumbaya, qui est désormais à vendre.

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