
Numéro : 212
Parution : Avril / Mai 2022
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Les forestiers sortent parfois des bois pour voguer sur les flots, probablement en souvenir de l’époque où la matière première qui servait à construire les navires sortait de nos forêts.
Qui : Anne-Marie, Alain, et 35 agents de l’ONF (en France, l’Office national des forêts).
Où : Les Seychelles, océan Indien
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Les forestiers sortent parfois des bois pour voguer sur les flots, probablement en souvenir de l’époque où la matière première qui servait à construire les navires sortait de nos forêts.
Après Praslin, nous avons commencé par l’île Curieuse, où nous avons mouillé dans la baie de La Raie. S’agissant d’un parc naturel, le débarquement n’est possible que de 9h00 à 17h00, moyennant 25 € par personne. Nous avons donc attendu le lendemain pour admirer les tortues géantes. Au terme d’une nuit de sommeil, nous sommes repartis vers La Digue. Nous avons décidé de déjeuner à terre ; à huit dans l’annexe, l’approche du rivage s’est avérée sportive avec de bons rouleaux. A notre retour sur la plage, la houle déferlait autant qu’à l’aller ; l’équipage s’est mis en maillot, un premier essai, patatras, pas assez rapides pour embarquer, l’annexe s’est remplie d’eau puis de sable, retour sur la plage pour la vider. Au deuxième essai, deux personnes seulement réussiront à embarquer en passant au plus vite la zone des déferlantes, le reste de l’équipage quant à lui montera sur l’annexe après l’avoir rejointe à la nage hors de la zone critique. Nous avons navigué en escadre, et chaque soir les skippers se sont retrouvés pour faire le bilan de la journée – et le programme du lendemain, en fonction de la météo et des souhaits de chacun. Les Seychelles sont des îles avec de magnifiques paysages, et la végétation y est luxuriante, comme la faune aquatique. Les chaos de granit rose nous ont fait penser souvent à Ploumanac’h. Les habitants, très affables, engagent facilement la conversation. A déplorer cependant, le coût de la vie élevé (35 € pour un repas au restaurant, par exemple). L’avitaillement nous a paru plus cher qu’en France. La météo était souvent humide et le vent timide, mais nous étions en pleine mousson. A l’origine, cette croisière était prévue en saison sèche, en septembre, mais les reports dus au Covid en ont décidé autrement.
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