Nosy Sakatia : Petite sœur de l’île aux mille senteurs

Durant notre long séjour aux abords du cratère de Nosy Be, nous aimions changer d’air et aller nous ancrer devant la petite sœur de l’île aux mille senteurs, Nosy Sakatia.

Pleine de charme, cette île abrite quelques cases de pêcheurs ermites. Tout est paisible, un après-midi sur une plage, le chant des oiseaux, un boutre qui passe doucement… la modernité de notre monde n’est pas encore passée par ici – en espérant que cela n’arrive jamais. Nous avons ici, à Madagascar, ce sentiment d’être revenus un siècle en arrière.

A VOIR/ A FAIRE :

Nous sommes ici pour profiter de la nature qui nous entoure : l’eau n’est pas particulièrement claire, mais le décor terrestre est fantastique. Des petits chemins font le tour de l’île ; rien n’égale les marches malgaches entre les arbres du voyageur et les oiseaux aux mille couleurs. Il est vraiment plaisant de s’installer dans les jardins sauvages et d’y attendre les animaux, s’approchant doucement pour combler une curiosité innocente. Les visiteurs de ce programme : de magnifiques geckos vert fluorescent à points rouges, des tchitrecs orange, des papillons bleus…

 

MOUILLAGE/POSITION :

Il est possible de mouiller tout le long du coté est de l’île dans 4-5 mètres de fond, tantôt corailleux, tantôt sableux. L’accroche y est plutôt bonne et le mouillage très calme.

Une préférence pour celui le plus au nord, non loin de Nosy Roly [13º18.133’S/48º10.664].

Aucune précaution particulière à prendre dans cette zone.

 

CHECK METEO :

Il n’y a qu’une règle à retenir le long de la côte ouest de Madagascar, enfin, plutôt deux vents : le varatra et le talio. Ces derniers, réglés comme des horloges, vous pousseront lentement sur la douce mer malgache.

Les locaux les connaissent parfaitement et savent les utiliser à la perfection ; les pêcheurs leur font totale confiance lorsqu’ils partent à bord de leurs petites pirogues dont le retour n’est jamais totalement sûr... Le varatra est un vent du nord ou du nord-est qui souffle le matin. Le talio, quant à lui, se lève aux alentours de 13h00. Il s’inverse et devient un vent de sud.

De quoi partir quelque part au portant et revenir au portant ! Ou l’inverse pour les adeptes du près.

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