
Numéro : 195
Parution : Juin / Juillet 2019
- Tarif au numéro - numérique : 6.20€Magazine numérique
- Tarif au numéro - papier : 6.90€Magazine papier
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Avant de se lancer dans le grand saut de la traversée de l’Atlantique, les Profité ont visité les îles du Cap-Vert. Enchantés !
Qui : Geoffrey, Cindy, Mya, Tylio, Aliyah et Cassy
Multicoque : Saint Francis 44
Où : Gibraltar
Blog : www.cataprofite.wixsite.com
Après Sal, nous arrivons devant quelque chose qui ressemble à une oasis dans le creux des montagnes. Dès le lendemain matin, les hommes partent à la chasse sous-marine, ils sont accompagnés de Francisco, un Cap-Verdien de 28 ans. Il est pêcheur professionnel, et apporte donc une aide précieuse pour remplir la grosse bassine embarquée dans l'annexe. Les hommes reviennent avec de grands sourires et posent fièrement avec leur pêche du jour. Je suis trop contente, j'ai même une langouste rien que pour moi, elle est belle, la vie ! A Tarrafal, nous préparons notre réveillon de Noël, avec les bateaux copains, nous avons mis en commun des idées de recettes, chacune cuisinera sur son bateau et nous mettrons deux catamarans à couple pour plus de confort, un pour les adultes, l'autre pour les enfants. Un autre matin, nos capitaines abandonnent leurs navires bien avant le jour pour partir pêcher avec Francisco et son frère. C’est fou comme avec pas grand-chose on y arrive très bien, une bâche de jardin en guise de voile, un grand bois pour faire un mat, un ancien bidon de javel récupéré puis rempli d'eau pour boire, pas de GPS, c'est surprenant ! Les pêcheurs nous ramènent nos hommes et nous offrent en prime du thon frais. Nous sommes mouillés devant un nouveau Tarrafal, sur l’île de Santa Atao. Des hommes sont en pleine maçonnerie, d'autres construisent une nouvelle barque de pêche, et nous retrouvons toutes les femmes au point de distribution de l'eau. Les enfants les accompagnent, certains viennent même seuls et repartent avec leur bidon d'eau sur la tête, tout sourire ! En fin de journée, les pêcheurs viennent de nouveau à notre rencontre et nous offrent encore du poisson, ils nous interrogent sur notre voyage, la vie à bord, l'école. Il est temps de partir pour la première grande traversée. Nous avons adoré le Cap-Vert pour son authenticité, la gentillesse des habitants, leur générosité, ainsi que pour l'abondance du poisson.
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