Saga

Stewart Island : des paysages à couper le souffle !

En février dernier, l’équipage de Saga a passé trois semaines à Stewart Island, l’île la plus au sud de la Nouvelle-Zélande. Une escale marquante dans un paysage grandiose.

Qui : Bénédicte et Loïc, Arthur, Anna et Victor
Où : Port Pegasus, Stewart Island, île du Sud, Nouvelle Zélande
Multicoque : Outremer 55
Facebook : @sagavoyage
C’était un rêve que nous avions depuis des années : celui de naviguer dans le Patterson Inlet, et surtout de faire un saut à Port Pegasus, là où Yves Parlier avait réparé son bateau lors du Vendée Globe 2000/2001. Nous y avons trouvé une vie marine intense, avons côtoyé tous les jours des pingouins, des otaries à fourrure et des lions de mer – impressionnants mammifères marins qui chassent la nuit, jouent le matin sur la plage au retour de pêche, et se prélassent le reste de la journée sur les plages. De très nombreux oiseaux marins sont présents aussi, comme les albatros, qui nous suivaient partout comme des canards. A terre, place aux espèces endémiques de Nouvelle-Zélande – perroquet, tui et saddleback. Nous restons tous émus par notre rencontre avec deux kiwis, l’oiseau-emblème des Néo-Zélandais, que nous avons aperçu dans son élément naturel lors d’une balade nocturne en forêt : il est beaucoup plus gros que nous le pensions et son bec courbé et son long cou lui donnent une allure étrange. Car le charme du Patterson Inlet, c’est sa forêt primaire, intacte, faite d’immenses pins rimu, de fougères arborescentes et d’une quantité de mousse incroyable : un décor de légende elfique. En poussant plus au sud à Port Pegasus, c’est un paysage à couper le souffle qui nous saisit, plus rude car battu par les vents du sud. Méandres de bras de mer, lande et blocs granitiques immenses nous invitent, avec les enfants, à de belles randonnées non balisées. Nos seules informations proviennent d’un guide nautique de 1996, édité par le Mana Cruising Club de Wellington. Il faut dénicher le départ des marches, puis suivre des petits fils noués aux arbustes ou des cairns de pierre, ce qui nous fait travailler notre orientation, nous qui sommes plus marins que montagnards. Cette escale est sans doute celle qui reste la plus marquante depuis le début de notre deuxième tour du monde.

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