Suricat à Bora Bora : on adore, et on aime moins…

Plusieurs années se sont écoulées depuis la dernière Carte Postale des Suricat ! L’équipage familial nous écrit ce mois-ce depuis Bora Bora. La réalité est-elle à la hauteur du mythe ?

Depuis quelque temps déjà, nous sommes en mode "remise à niveau de la caisse de bord", avant de reprendre la route en début d'année prochaine. Ce qui heureusement ne nous empêche pas de profiter du superbe terrain de jeu qu'offre la Polynésie. Bora Bora est définitivement un endroit magique, il concentre dans son lagon toutes les conditions requises pour un excellent séjour. Dès que l’occasion se présente, nous y pointons nos étraves, depuis Tahiti, au terme d’une petite nuit de navigation, au portant, même si en général le retour est un peu plus compliqué. Qu’est-ce qui nous plaît à Bora Bora ? Le lagon est très vaste, et offre pour les catamarans une multitude de mouillages, nous en avons répertorié une quinzaine ! Les fonds de sable sont de très bonne tenue, dans 2 à 5 mètres d'eau, et sont la plupart du temps protégés de la houle par le récif corallien, et du vent par des rangées de cocotiers. La faune sous-marine y est riche, même si elle est le plus souvent concentrée artificiellement par le "nourrissage touristique", qui permet quand même d'approcher requins, raies grises et raies Manta assez facilement. Ensuite, il y a la beauté du lagon : beaucoup de fonds oscillent entre 2 et 10 mètres, et offrent un dégradé de bleus absolument unique. Et malgré la fréquentation touristique, les jardins de corail sont quasi intacts. Bon, même à Bora Bora, on peut trouver quelques points moins intéressants. Il faudra faire abstraction des forêts de bungalows sur pilotis, semés sur toute la barrière récifale et qui dénaturent le paysage, ainsi que les mouvements des navettes de tous ces hôtels gorgés de touristes qui se déplacent de façon incessante entre l'aéroport, sur un motu, et les hôtels. Paradoxalement, Bora Bora souffre d’un manque d'approvisionnement sérieux, avec seulement deux grosses supérettes, dans lesquelles il est bien difficile de trouver des fruits et légumes de bonne qualité. D’autre part, l’accès aux plages est compliqué, elles sont artificielles la plupart du temps, celles des hôtels en tout cas, et les motu sont totalement privés et inaccessibles. Et puis, il y a la haute saison, qui concentre les catamarans de location venus de Raiatea. Bora Bora, on aimerait garder cette beauté rien que pour nous…


Bateau :         Bahia 46

Où :    Polynésie française, océan Pacifique

Qui :  Alice, Eric, Coline & Eden

Blog : www.levoyagedesuricat.com


 

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