Ti’Ama

Découverte du lagon de Mayaguana aux Bahamas

Après une traversée éprouvante de l’Atlantique, Alban, Sarah et leur fils Tom font une étape bien méritée sur l’île bahamienne de Mayaguana.

Ti’Ama

1 / 6

Publié le 31/03/2023

Par Julie Echelle

Numéro : 218

Parution : avr. / mai 2023

Découvir ce numéro

Qui : Alban, Sarah et Tom
Où : Bahamas
Multicoque : Lagoon 42
Instagram: @Sailing_tiama

Depuis que nous avons cassé la bouteille de champagne sur l’étincelant gelcoat blanc de Ti’Ama à Lorient pendant l’été 2019, près de 13 000 milles ont défilé sous les deux coques de notre Lagoon 42. Si nous étions il y a 3 ans des novices de la navigation au grand large, le golfe de Gascogne, à deux, nous aura mis dans le grand bain sans préambule. Depuis, Tom, notre petit mouss’, est venu compléter l’équipage en juillet 2021, juste à temps pour le grand départ sans date de retour. Après un tour de la Méditerranée, où sans surprise la Grèce aura été un réel coup de cœur, nous voilà désormais de l’autre côté de l’Atlantique.
La loi de Murphy aura condimenté notre transatlantique avec trois jours de mer d’huile, et un finish au près où nous nous serons finalement déroutés vers les îles Grenadines plutôt que Le Marin pour ne pas finir les 400 milles restants au moteur face au vent (oui, nous avons fini notre transat par vent d’ouest. Incroyable, non ?).
Après avoir remonté l’arc antillais, nous jetons l’ancre à Mayaguana, première île au sud-est de l’archipel des Bahamas. L’arrivée dans le lagon, au sud de l’île, nous fait rapidement oublier la fatigue de ces 4 jours de navigation depuis Saint-Martin.
Nous découvrons l’eau la plus cristalline que nous ayons jamais vue, un lagon aux mille récifs coralliens habités par des poissons de toutes les couleurs et des langoustes par centaines, pour le plus grand bonheur du capitaine. Nous sommes le seul bateau dans cette piscine grandeur nature. Près de la plage, nous observons une colonie de flamants roses : Tom, le grand fan d’oiseaux, est comme un fou. Plus tard dans la journée, c’est à notre tour d’être comme des enfants un matin de Noël : un dauphin vient nager avec nous alors que nous faisons du snorkeling. Si nous avions tenu une bucket list, « nager avec un dauphin » aurait été dans le top 10, c’est une certitude.
Il est temps pour nous de descendre le drapeau jaune de quarantaine et de quitter le lagon pour remonter vers Abrahams Bay afin de faire notre clearance d’entrée aux Bahamas qui, une chose est sûre, nous réservent encore de magnifiques surprises.