Hélia 44 version Quator, première main à vendre
- Visible :
- Le Marin, Martinique
- Année :
- 2015
Arriver ici par la mer, c’est ressentir l’appel de l’inconnu et le frisson de l’exploration. Dès l’approche, le vent transporte des parfums salés et tropicaux, tandis que le regard se perd dans l’infinité des lagons aux nuances irréelles. A la barre, on ralentit presque instinctivement, comme pour savourer chaque instant de cette découverte. Car Palaos ne se visite pas, il se vit…
C’est un sanctuaire pour les marins en quête de beauté brute, un paradis aquatique où le monde sous-marin défie l’imagination. Plonger ici, c’est pénétrer dans un ballet silencieux de requins, de raies mantas et de jardins coralliens intacts. C’est nager au milieu de mille lacs peuplés de méduses dorées, ou encore s’égarer entre les îlots sculptés par le temps, où chaque crique ou presque dissimule une plage oubliée.
Loin des routes touristiques, Palaos est donc pour le marin une promesse d’aventure et de sérénité. L’archipel propose une infinité de mouillages où l’on jette l’ancre non seulement dans le sable fin d’un lagon magnifique, mais aussi pour s’offrir une parenthèse hors du temps, bercée par les murmures du vent et le ressac paresseux des vagues.
Palaos porte encore les cicatrices d’une des batailles les plus sanglantes de la guerre du Pacifique. En 1944, l’île de Peleliu est devenue le théâtre d’un affrontement terrible entre les forces américaines et japonaises. Ce qui devait être une conquête rapide s’est transformé en un enfer qui aura duré plus de deux mois. Sous un soleil écrasant, les soldats américains se sont battus pour gagner mètre après mètre, pris au piège d’un labyrinthe de grottes et de bunkers où les Japonais opposaient une résistance acharnée.
Presque aucun soldat japonais ne s’est rendu, et, côté américain, les pertes ont été terribles : plus de 10 000 hommes tués ou blessés. Aujourd’hui encore, plus de 80 ans plus tard, l’île garde toujours le silence de ces jours tragiques. Les tanks rouillés, les bunkers abandonnés, les épaves sous-marines… tout semble figé dans le temps, comme un rappel discret de ce que fut l’horreur de la guerre. Nous avons même eu l’occasion de tomber par hasard sur un obus lors d’une session snorkeling.
7°16.328’N - 134°33.923’E
Les mouillages sont innombrables dans l’archipel. Il serait difficile de tous les nommer dans cette rubrique, alors je vous recommanderai les îles Merchechar, qui sont la grande attraction de Palaos, autant pour pratiquer la plongée que pour découvrir des îlots atypiques et profiter de mouillages tranquilles. Non loin du German Channel, ou les raies mantas et les bénitiers géants se côtoient, il y a du choix : prenez un mouillage qui vous semble le mieux protégé, et profitez de la nature luxuriante qui vous entoure et des cacatoès qui survolent votre multicoque.
Palaos bénéficie d’un climat tropical chaud et humide tout au long de l’année, avec des températures agréables oscillant entre 25 et 31 °C, rendant la navigation toujours envisageable et facile. L’archipel est soumis aux alizés, qui soufflent de nord-est pendant la saison humide et de sud-ouest pendant la saison sèche.
La meilleure période pour naviguer s’étend de novembre à mai, pendant la saison sèche, lorsque les vents sont modérés et les précipitations plus rares. Durant ces mois, le ciel est souvent d’un bleu éclatant, les lagons offrent une visibilité sous-marine exceptionnelle et les mouillages sont d’un calme absolu ; des conditions parfaites pour les escales prolongées.
De juin à octobre, la saison humide prend le relais avec des pluies plus fréquentes, souvent sous forme d’averses tropicales intenses mais brèves, qui rafraîchissent l’atmosphère sans compromettre totalement la navigation. La mer peut parfois être plus agitée et l’humidité plus marquée, les grains puissants et parfois surprenants. Les fameux grains blancs sont communs dans cette région du monde.
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