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Numéro : 14
Parution : Juillet / Août 2020
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Depuis que Lagoon a lancé en 2004 son fameux 440 assorti d’un flybridge – un pont supérieur qui regroupe poste de barre et de manœuvre, mais également de vastes assises –, le débat est lancé… alors, ça vaut quoi, un flybridge ?
Effet de mode hérité du motonautisme ? Le flybridge, proposé dès 2004 par Lagoon sur un catamaran de moins de 50 pieds, semble s’imposer d’avantage chaque année. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur les avantages des différentes formules de plan de pont, et faire le point sur les tendances du marché. Premier constat : le fly gagne du terrain chez les plus « petits » catas : les architectes, qui ont longtemps refusé, pour des raisons esthétiques et pratiques, de décliner le flybridge en dessous de 45 pieds, démarrent désormais dès 40 pieds (Bali Catspace). Notre sujet concerne donc les catamarans de 12 à 16 mètres, pas moins ! Dans cette catégorie, la plupart des constructeurs de catamarans typés performance (Outremer, Catana, TS et les tout nouveaux Excess) conservent un poste de barre au niveau du cockpit (et/ ou deux barres franches ou deux barres à roue). Leurs arguments : moins de poids dans les hauts, fardage réduit. Pour ces modèles, le flybridge ne semble pas près de s’imposer. D’autres catamarans plus orientés confort optent d’entrée pour le flybridge, à l’image des récents Bali et Leopard. A la clé, une vision parfaite sur le plan d’eau depuis le poste de pilotage, mais surtout, en plus du cockpit et des trampolines (ou du pontage avant en dur), un troisième espace de vie extérieur, le plus souvent dénommé sundeck. Quelques constructeurs, comme Fountaine Pajot, ouvrent un compromis qui a dû sacrément faire gamberger les concepteurs quant à l’optimisation et la fluidité des déplacements sur le pont : à bord de l’Astrea 42, le poste de barre est surélevé, certes, mais il reste en connexion directe avec le cockpit. Et un grand solarium est aménagé. Le prochain Outremer 55, quant à lui, adoptera deux barres à roue mobiles pour une position haute ou basse – mieux protégée. Une formule déjà utilisée chez Balance Catamarans.
Certains modèles se déclinent dans les deux versions – Lagoon 52, Nautitech 46 Open. C’était également le cas des derniers millésimes du fameux Lagoon 450. Leurs caractéristiques permettent de bien prendre la mesure des différences des deux plans de pont. Le poids tout d’abord. Un flybridge, suivant qu’il a été conçu dès le départ (Lagoon) ou a postériori (Nautitech), c’est 200 à 700 kilos de plus. Et pas très bien placés… C’est aussi une bôme plus haute – moins de surface de voile (5 à 15 %) et potentiellement des acrobaties de haute volée à l’heure du ferlage. C’est enfin un budget plus conséquent – 10 000 à 20 000 € HT.
Alors, lequel choisir ? Les couples et les accros à la performance restent plus volontiers fidèles au plan de pont classique, tandis que les équipages plus nombreux, les épicuriens et… les loueurs votent pour le fly
Plan de pont classique. A l’image de ce TS5, les catamarans typés performance ne cèdent pas à la tentation du flybridge, et privilégient les postes de barre sur les coques.
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Classique ou flybridge ? Ce Nautitech 46 Open se décline en deux versions de ...
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