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Numéro : HS22
Parution : Juillet / Août 2024
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Si de nouvelles marques proposent des nouveaux multicoques conçus dès le départ pour intégrer une motorisation électrique, d’autres proposent des versions électriques à partir d’unités auparavant équipées d’une propulsion thermique… Autre cas de figure : électrifier un multicoque en mode custom. Nous allons nous intéresser ici à deux modèles de catamarans électriques… qui ne l’étaient pas !
Le contraste entre l’ambiance du Grand Pavois – entre brouhaha de la foule des belles journées et annonces au micro – et le quasi-silence qu’on retrouve à moins de 15 longueurs de notre place est saisissant… C’est tout à fait le genre de constat qui fait sourire jusqu’aux oreilles Mathieu Fountaine, directeur délégué du chantier. D’une simple pression des doigts, il appuie un peu plus sur les manettes pour accélérer encore. On sent bien alors quelques menues vibrations dans les coques – et encore, il faut vraiment y prêter attention. Rien à voir avec le ronron envahissant d’une paire de moteurs thermiques de 30 ou 50 CV (ce sont les puissances des blocs thermiques proposés par le constructeur).
Après l’Aura 51 Smart Electric présenté en 2022, l’Astréa 42 rejoint la flotte forever green, accompagné par l’Elba 45. D’aucuns seront surpris de ne pas y trouver le Tanna 47 ; ce modèle s’est avéré incompatible avec une « électrification » a posteriori en raison de son avant trop petit pour accueillir un générateur costaud – eh oui, pour l’instant, on ne peut pas se passer de cette sécurité. On mesure en tout cas qu’il n’est pas forcément si simple de proposer un catamaran de grande série électrique quand ce n’était pas prévu lors de la conception initiale.
En termes techniques, le constructeur a en gros repris l’installation de l’Aura 51 en conservant d’ailleurs la même puissance moteur (2 x 25 kW). Il s’agit déjà pour Fountaine Pajot de la deuxième génération avec des pods immergés. Pour les batteries de propulsion lithium-iron- phosphate, on peut opter pour 2 x 21 ou 27 kWh. Nous disposons de la première formule. Sur le rouf, on peut compter sur 1,2 kWc de panneaux solaires. Quant au générateur fourni, il peut produire 16 kW (contre 9 kW à bord de l’Astréa 42 standard). Ce groupe électrogène a deux fonctions : charger les batteries de propulsion et alimenter les moteurs. Pour la charge, le générateur est contrôlé automatiquement : il démarre lorsque les batteries de propulsion tombent à un niveau de charge inférieur à 20 %, puis s’arrête lorsque les batteries sont chargées. Le groupe peut être démarré manuellement si nécessaire. Il se met également en route lorsque le système de ...
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