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Numéro : 182
Parution : Avril / Mai 2017
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- Tarif au numéro - papier : 6.70€Magazine papier
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Naviguer des milliers de milles et vivre à bord pendant des mois – voire des années –, voilà qui impose de customiser, préparer, modifier et personnaliser son multicoque. C'est au départ de la fameuse transat ARC que nous avons envoyé notre reporter de choc afin qu'il traque sur les pontons tous les trucs et astuces des navigateurs au long cours. De nombreuses bonnes idées à reprendre pour votre bateau, et toutes validées par la Team Multicoques Mag !
Rond, carré, angulaire ? Les trois, mon Capitaine ! Les premiers présentent l’avantage de prendre moins de place et restent longtemps dans leur position, même par vent fort. Les seconds sont volumineux, mais parfaits pour mieux répartir la pression sur la coque – et parfois les hublots. Mais s’ils ne sont pas en contact, ils s’envolent parfois et se retrouvent inutilement coincés sur le pont. Les troisièmes sont parfaits pour les jupes arrière.
Traverser l’Atlantique – vers les Antilles en tout cas –, c’est naviguer au portant et empanner souvent. Pour éviter les risques de casse (vit de mulet et lattes), le frein de bôme conserve ses adeptes. L’usage d’un pontet fixé sur le livet de pont permet de frapper le palan d’écoute avec un bon angle de tire, favorable à un bon contrôle de la chute de la grand-voile. Ce qui soulage le travail du hale-bas… A noter : des nouveaux modèles, plus discrets et esthétiques, sont proposés depuis quatre ans.
Descendre à quai, c’est facile avec les unités les plus récentes, équipées d’une plate-forme basculante. Sinon ? Vous adopterez la passerelle si vous vous amarrez cul à quai. Pliante (ou non) en carbone ou simple planche – si possible striée pour la rendre antidérapante –, il y en a pour tous les budgets ! Si votre étrave est sur le ponton, installez une échelle sur le balcon ou un escabeau coupé sur mesure.
GPS, Irridium, Wi-Fi, balise radar… des antennes et des radômes, il y en a partout ! Alors, pourquoi ne pas tous les fixer à un seul mâtereau, façon arbre de Noël ? Au final, beaucoup de poids et de fardage en moins !
Doc 76-05
Remonter l’annexe et son lourd moteur sur les bossoirs arrière, voilà un des privilèges de nos catamarans… Mais, finalement, la ranger au fond d’un coffre et bien fixer son moteur à l’abri, c’est encore mieux !
Une à deux heures d’autonomie, pas de bruit et zéro pollution : le moteur électrique, c’est le top dans un lagon ! A condition de pouvoir recharger la batterie… et donc de disposer du 220 volts à bord.
Au large, on ne manque pas de poisson : dorades et thons frais font les délices des gourmets. Alors, autant disposer d’un équipement de pêche à la traîne déjà à poste : supports de cannes et dévideur de lignes sont les bienvenus sur les balcons arrière.
Rien de plus pénible que de galérer avec un signal Wi-Fi qui divague de zéro à trois barres. Les plus malins bricolent des amplificateurs de signal à partir d’une canette de bière… mais le booster de Wi-Fi envoyé dans le gréement, ça marche à tous les coups !
Soignez votre bib ! Il sera bien mieux à l’extérieur qu’au fond d’un coffre, pour d’évidentes facilités de manutention en cas d’urgence. Pour autant, le radeau ne doit pas être exposé aux coups, et marcher dessus n’est pas recommandé : la solution, si votre multi ne dispose pas d’un emplacement ad hoc d’origine ? Un ...
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