
Numéro : 172
Parution : Août / Septembre 2015
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L’entretien courant du petit moteur hors-bord de votre annexe est une opération relativement facile. Il est surtout indispensable si vous tenez à conserver votre mécanique longtemps… et à éviter les pannes.
Entretenir au moins une fois par an son hors-bord, c'est le minimum. Sur les moteurs d’annexe, le problème récurrent, c'est que le moteur ne tourne pas assez. Pendant les longues traversées ou les séjours au port, la corrosion a le temps de s'installer et de gripper les pièces mobiles. Autant de risques de casse et de pannes dans un délai finalement assez bref : un moteur neuf peu sollicité et jamais révisé peut être bon pour la décharge en moins de cinq ans ! La faute au sel, qui vient obturer le circuit de refroidissement, bloque les éléments de transmission, la visserie et toutes les pièces qui devraient tourner, à l’image des molettes de serrage. Le bon réflexe est de dessaler régulièrement son moteur – à condition qu’il soit facilement transportable – en le faisant tourner dans un grand récipient (poubelle, par exemple) rempli d’eau douce. Les moteurs qui tournent sur les lacs sont évidemment moins exposés au vieillissement prématuré de leur moteur. Découvrez avec nous les points qu’il faut vérifier tous les ans sur votre hors-bord.
On fait tourner le moteur dans l'eau douce pour éliminer le sel. Une opération à renouveler aussi souvent que possible, au minimum une fois par an. Attention, si votre récipient n’est pas très grand, à la température de l’eau, qui peut monter très vite.
L'eau est vidée pour être remplacée avec un produit dessalant. Sur certains moteurs, on peut directement "injecter" le produit par les ouïes de prise d’eau de mer.
On vérifie que le thermostat fonctionne en mettant son doigt sur le cache. Il est d'abord froid puis chauffe brusquement. S'il reste froid, il faut le démonter et vérifier. Nettoyage au bain d'acide. Si le thermostat reste bloqué ouvert comme à gauche – la faute au sel, encore –, il faut le changer.
Vidange d'huile – pour les 4 temps : sur un gros moteur, c'est toutes les 100 heures. Sur un petit moteur, il faut le faire tous les ans, de préférence en fin de saison. Il faut faire chauffer le moteur pour fluidifier l'huile. On ne trouve pas de filtre à huile sur les petites puissances.
Pensez à vérifier l’état du bouchon et du joint. La qualité et la quantité d'huile sont indiquées sur le bloc moteur. Il faut penser à rajouter de l'huile après avoir fait tourner le moteur. Ne pas forcer les serrages, surtout les pièces en alu et en plastique.
On enlève les deux vis : l'huile qui s'écoule doit être encore propre. Si on a de la mayonnaise ou même, pire, de l'eau claire, c'est évidemment qu'il y a une prise d'eau. Et il y a le grand classique : le fil de pêche enroulé à ras de l'hélice, qui finit par cisailler le joint spi...
Laissez l’huile s'égoutter. Vérifier encore une fois les joints et bien sûr les têtes de vis pour éviter des démontages ultérieurs difficiles. A l’aide d’une burette ou d’une pompe spéciale, on remplit l'huile d'embase, une huile spéciale de transmission. Nettoyez les bouchons et préparez-les, prêts à être remontés.
Idéalement, il faut vérifier la ...
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