
Numéro : 199
Parution : Février / Mars 2020
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S’alimenter correctement pendant une traversée est indispensable pour conserver une bonne santé…, mais également maintenir le moral et la cohésion de l’équipage. Les plus grands multicoques offrent logiquement des cuisines plus grandes et de meilleures capacités de stockage.
Quand on évoque la cuisine à bord, deux camps se dessinent : ceux qui accordent une grande importance au sujet, et les autres, qui s’intéressent plus au dernier logiciel de nav’ ou au grand spi qui leur ferait gagner un nœud ou deux… Le sujet n’a pas forcément une importance primordiale lors d’une croisière côtière – se ravitailler à terre et profiter des restaurants est toujours possible. Mais la donne change quand vous larguez les amarres pour trois semaines de mer. Quelques chiffres avec un équipage de 4 personnes : 252 repas et 168 litres d’eau potable… voilà qui réclame un minimum d’organisation, que vous soyez fin gourmet ou non. Mode d’emploi pour mettre les petits plats dans les grands.
Légende : Pas de gîte !
Le principal avantage quand on cuisine à bord d’un multicoque, c’est l’absence de gîte. Vous pouvez même disposer d’un petit jardin à bord – plantes aromatiques. Reste qu’une barre de protection devant la cuisinière et des bloque-casseroles ne sont pas du luxe quand on navigue au large.
Légende : Une cuisine, trois possibilités
La plupart des cuisines – droites, en L, en U, avec îlot central – sont aménagées près du cockpit. Dans certaines nacelles, la cuisine est toutefois installée à l’avant. Les plus grandes unités et certains catamarans construits en Grande-Bretagne adoptent une cuisine en coursive.
Légende : Bien manger et bien ranger ? Pas toujours facile…
A bord des petites unités comme ce Corsair F-27, tenir une cuisine rangée tient du casse-tête dès qu’on passe quelques jours à bord. Tant que la sécurité de base – accès aisé au détendeur et aux vannes – est prise en compte…
Légende : De l’eau, de l’eau !
Même avec l’aide de pastilles, il n’est pas évident de garantir la qualité de l’eau douce du réservoir ; il est plus sûr de stocker de l’eau en bouteille. Autres possibilités : récupérer de l’eau de pluie et/ou installer un dessalinisateur.
Légende : Avitaillement : plutôt à quai
Il est préférable de disposer d’une place à quai lors d’un gros avitaillement ; les allers-retours en annexe, surtout si les commerces sont éloignés de la côte, tournent vite à la punition.
Légende : Stockage : les fruits dehors – les cartons aussi !
Les fruits et certains légumes, après avoir été rincés, se conservent longtemps dans des filets à l’ombre. Pensez à enlever tous les cartons, où nichent souvent les cafards… Classez les différents aliments dans des lieux de stockage et marquez le contenu des boîtes au marqueur au cas où le papier se dégraderait.
Légende : La pêche, accessible à tous
Pêcher au large, c’est facile… et c’est l’assurance de manger frais. Quelques lignes et hameçons, le tour est joué. Vous pouvez même fabriquer des leurres à partir de bouts. Lors de vos escales, n’hésitez pas à acheter du poisson aux pêcheurs locaux.
Légende : Devenez boulanger !
Manger du pain frais, un « luxe » réservé à la vie à terre ? Pas si vous investissez dans une machine à pain…
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