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Numéro : 187
Parution : Février / Mars 2018
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En 2004, Lagoon bousculait la tendance en proposant un cata de 44 pieds équipé d'un flybridge. Avec le 440, on découvrait un pont supérieur sur lequel on retrouvait le poste de barre et de manœuvre, mais également de vastes assises. Depuis, il y a les pour… et les contre ! Alors, ça vaut quoi, un flybridge ?
Le flybridge se démocratise chez quasiment tous les constructeurs de catamarans, et même sur les unité de moins de 50 pieds. Nous avons donc voulu en savoir un peu plus sur les avantages des différentes formules de plan de pont et faire le point sur les tendances du marché.
Premier constat : le fly gagne du terrain chez les plus "petits" catas : les architectes, qui ont longtemps refusé, pour des raisons esthétiques et pratiques, de décliner le flybridge en dessous de 45 pieds, démarrent désormais dès 40 pieds (Bali 4.0). Notre sujet concerne donc désormais les catamarans de 12 à plus de 16 mètres, pas moins ! Dans cette catégorie, la plupart des constructeurs de catamarans typés performance (Outremer, Catana, Seawind, TS…) conservent un poste de barre au niveau du cockpit (et/ou deux barres franches). Leurs arguments : moins de poids dans les hauts et fardage réduit offrent de meilleures performances. Pour ces modèles, le flybridge ne semble pas près de s’imposer. D’autres catamarans plus orientés confort optent d’entrée pour le fly, à l’image du tout prochain Dufour 48. A la clé, une vision parfaite sur le plan d’eau depuis le poste de pilotage, mais surtout, en plus du cockpit et du (des) trampoline(s), un troisième espace de vie extérieur, le plus souvent dénommé "sun deck". Quelques constructeurs, comme Fontaine Pajot, ouvrent un compromis qui a dû sacrément faire gamberger les concepteurs quant à l’optimisation et à la fluidité des déplacements sur le pont : à bord du Saona 47 et du Saba 50, le poste de barre est surélevé, certes, mais il reste en connexion directe avec le cockpit. Et un grand solarium est aménagé sur le toit du bimini. Mais les modèles qui nous intéressent le plus sont ceux qui se déclinent dans les deux versions. D’abord parce qu’ils sont de plus en plus nombreux – Lagoon 450 et 52, Bali 4.5, Bavaria 46, et le prochain Leopard 50 –, même si la version Fly de ce dernier modèle est assez proche de la formule Fountaine Pajot. Ensuite parce que leur caractéristiques permettent de bien prendre la mesure des différences des deux plans de pont. Le poids tout d’abord. Un flybridge, suivant qu’il a été conçu dès le départ (Lagoon) ou a postériori (Bavaria), c’est 200 à 700 kilos de plus. Et pas très bien placés… C’est aussi une bôme plus haute – moins de surface de voile (5 à 15 %) et potentiellement des acrobaties de haute volée à l’heure du ferlage. C’est enfin un budget plus conséquent – 10 000 € HT de plus pour un Bavaria 46 Fly ; 16 000 pour un Lagoon 450 F. A contrario, le fly offre évidemment, en plus des avantages cités plus haut, un nouvel espace de vie.
Alors, lequel choisir ?
Les couples et les accros à la performance restent plus volontiers fidèles au plan de pont classiques, tandis que les équipages plus nombreux, les épicuriens et… les loueurs votent pour le fly.
L’avis du pro
Alexandre Dauberville, directeur marketing et communication chez Lagoon :
Avantages de la version S :
"Pour moi, les plus ...
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