
Numéro : 175
Parution : Février / Mars 2016
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On dit souvent que le plus difficile dans un projet de grand voyage en bateau est de prendre la décision de partir. Dès que ce choix est fait, le voyage commence déjà, souvent plusieurs mois avant même de larguer les amarres ! Se pose alors la question de la préparation, ou comment être certain d'être vraiment prêt au moment de l'appareillage…
Avant toute chose, il est bon de rappeler l'adage préféré de notre cher rédac chef : "Le bon bateau, c'est celui avec lequel on part !" Et force est de reconnaître que le chef n'a (jamais ?) pas tort… La preuve : de nombreux lecteurs du magazine partent chaque année sur des multicoques aussi différents que des trimarans à peine plus habitables qu'un monocoque, des catas ex-location, des constructions amateurs ou encore de superbes unités de propriétaires de plus de 60 pieds… Il y en a véritablement pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Pour vous en convaincre, il suffit de lire régulièrement notre rubrique "Cartes postales". Le choix de l'unité sera donc dicté par votre portefeuille et vos motivations personnelles sur les questions essentielles du rapport entre confort et performances (voir à ce sujet le Multicoques Match dans ce numéro de Multicoques Mag – un article édifiant sur les choix de chacun !).
Une fois le choix du bateau validé, il va falloir le transformer en multicoque de voyage. Et pour que votre croisière se passe sans encombre, il y a un minimum de règles à respecter.
Un bateau de voyage doit être fiable… pour naviguer loin !
L'objectif no 1 d'une préparation est d'obtenir un bateau fiable ! En effet, sur un programme de grand voyage en bateau (et a fortiori d'année sabbatique), on rêve de mouillages idylliques et surtout pas de passer trois semaines dans un port à attendre un nouveau guindeau pour remplacer celui qui vous a lâché… Et si le bricolage et l'entretien font partie de la "journée de travail" d'un navigateur au long cours, il vaut mieux éviter de passer deux heures par jour à "bidouiller" le moteur tribord qui refuse obstinément de démarrer. C'est très mauvais pour le moral de l'équipage !
Règle no 1 du navigateur : la fiabilité est inversement proportionnelle au nombre d'équipements embarqués à bord ! La première chose à faire dans la préparation d'un bateau de voyage est donc de lister les équipements dont vous avez VRAIMENT besoin. Si personne n'envisagerait aujourd'hui sérieusement de se passer d'un GPS ou d'une cartographie sur ordinateur, qu'en est-il vraiment d'une machine à laver la vaisselle ou d'un sèche-linge pour un programme Caraïbes ? Et que dire de la climatisation, qui peut être agréable au port, mais qui, si le bateau est bien ventilé, ne l'est absolument pas au mouillage ? On peut multiplier à l'infini ces exemples. C'est à chacun de faire ses choix en fonction de ses envies et de son bateau, et en n'oubliant pas qu'en multicoque (quel qu'il soit) le poids, c'est l'ennemi, et que vivre sur un bateau n'offre pas le même confort qu'à la maison… Toute erreur d'appréciation à ce niveau conduira à un bateau très cher (à l'achat et à l'entretien) et/ou peu fiable !
Pour la révision des moteurs comme des saildrives, pour préparer correctement la carène, la mise au sec de votre bateau de voyage est indispensable.
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