
Numéro : 194
Parution : Avril / Mai 2019
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Indispensable pour gagner le rivage, l’annexe est le complément parfait de votre multicoque. Un dinghy gonflable qu’on oublie en navigation – en tout cas lors des longues traites – grâce à une paire de bossoirs, entre les deux coques pour un cata – mais qu’on s’empresse de remettre à l’eau dès le premier mouillage. Et comme les multis apprécient les plages désertes plutôt que les marinas, l’annexe est souvent de sortie !
Le bon dinghy est d’abord celui qui correspond au gabarit maximum de votre multicoque et à la robustesse de ses bossoirs. Un « grand » semi rigide motorisé par un hors-bord de 10 ou 15 CV (de préférence un 4 temps, moins polluant et qui ne réclame pas de mélange) est idéal : il mouillera moins qu’un plus petit dans le clapot, ira plus vite et surtout proposera une capacité de charge intéressante. L’équipage au complet pourra embarquer. Reste à gérer le poids à bord, ennemi no 1 des multicoques. Là, les unités les plus modestes sont concernées, tandis que les multicoques supérieurs à 50/55 pieds peuvent embarquer un dinghy plus imposant – avec plus forte motorisation et console de pilotage. Voyons maintenant comment s’en servir :
Une fois votre dinghy à l’eau, assurez-vous que vous disposez de votre nourrice (pleine, c’est mieux !), d’avirons, d’une écope, du coupe-circuit et éventuellement d’un petit mouillage. A bord de votre multi, présence obligatoire d’un gonfleur en état de marche, et si possible d’un kit de réparation.
Si vous intervenez seul sur un mouillage ou votre multicoque, passez le coupe-circuit autour du poignet. En cas de chute à la mer, votre moteur se coupera aussitôt. Et si l’eau est froide, enfilez un gilet - autogonflant ou non.
Pour vous assurer que votre déplacement à terre se passe au mieux, glissez vos téléphones, appareils photo, cartes bancaires, etc. dans un sac étanche. A bord d’un dinghy, les embruns peuvent être copieux…
Une fois votre moteur en position basse, connectez l’alimentation d’essence et dévissez l’arrivée d’air de la nourrice. Pompez la poire d’amorçage jusqu’à ce qu’elle soit dure. Tirez un peu de starter, mettez la poignée des gaz au réglage de démarrage et tirez fermement le lanceur. Une fois le moteur démarré, coupez rapidement le starter, et baissez toujours les gaz avant d’embrayer.
Choisissez des lieux d’approche calmes pour éviter le ressac. Le moins de vagues possible sur la plage, et de préférence pas de rochers. Un examen attentif de la cartographie locale n’est pas inutile !
Remontez le moteur avant l’arrivée sur la plage. Vous pouvez vous propulser en marche avant lente avec l’embase à ras de l’eau. Sinon, coupez le moteur et terminez les derniers mètres à la rame, ou allez à l’eau et tirez l’annexe.
Remontez suffisamment l’annexe sur la plage, surtout par vent de terre. Pensez à la marée… L’idéal est bien sûr d’amarrer l’annexe à une roche, un arbre...
Si vous amarrez vote annexe sur un quai ou un ponton, évitez les surfaces trop agressives – roches, coquillages – et faites en sorte de placer le dinghy sous le vent.
Pendant les longues traites, il est préférable de remonter l’annexe. Pas de risque qu’elle se retourne par mer ...
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