
Numéro : 170
Parution : Avril / Mai 2015
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Disposer d’un catamaran à dérives, c’est profiter d’un cap supérieur à un modèle équivalent équipé d’ailerons fixes, forcément bien plus court. C’est également la possibilité d’optimiser la traînée, la vitesse, et même la sécurité. Partiellement intégrées, à foil… état des lieux des dérives sur nos bateaux et mode d’emploi de ces appendices.
1) Tous les Catana sont équipés de dérives. Très longues, elles sont structurellement maintenues dans le puits par toute la hauteur des coques. Simple et solide, mais attention au fardage important en position haute.
2) Les derniers modèles Catana sont équipés de dérives courbes. Sur le 59, l’effet foil se chiffre à près de 500 kg à une vitesse de 15 nœuds.
3) Les derniers Outremer adoptent des puits structurels plus courts de façon à réduire la taille des dérives. Moins de fardage en position haute et moins de poids, mais c'est plus complexe à la construction…
4) De nombreux trimarans sont eux aussi équipés de dérive. Elle peut être centrale et intégrée aux emménagements, comme à bord de ce Dash 750.
5) D’autres trimarans, comme le Tricat 25, sont dotés de dérives intégrées aux flotteurs.
6) Les chantiers comme Outremer prévoient des nœuds d’arrêt pour les manœuvres de dérives ; un bon moyen d’apprécier le réglage quand la dérive n’est pas visible.
7) Une fois la dérive sortie du puits, il est plus aisé de se repérer : les filières sont un excellent indicateur de réglage !
8) Au près par petit temps, les dérives sont descendues à fond de façon à profiter d’une accroche maximale.
9) Quand la vitesse augmente, il est intéressant de relever la dérive au vent pour optimiser la traînée. A noter : une dérive qui bouge ne sert à rien. Donc, on la remonte !
10) Mais pour la sécurité, il est préférable de relever l’appendice sous le vent : en cas de forte risée, le risque de croche-pied est alors réduit. Le compromis peut être de remonter les deux dérives à moitié… A vous de juger !
11) Au portant, les dérives n’ont plus d’utilité, surtout quand le bateau dépasse les 10 nœuds… Conserver un tiers de la surface peut néanmoins aider le barreur ou le pilote à conserver une trajectoire plus rectiligne.
12) Gros temps ? Relevez tout afin que les coques dérapent. En revanche, avec une grosse mer de l’arrière, il peut être utile, comme au portant par temps maniable, de conserver un peu de dérive pour éviter les embardées.
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