Numéro : 203
Parution : Octobre / Novembre 2020
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Catamarans de sport, monotypes, multicoques de croisière : partout dans le monde, vous pouvez vous amuser, apprendre à mieux faire marcher votre cata ou votre tri – et peut-être gagner ? Laissezvous prendre au jeu, en toute convivialité !
Le bon sens… marin
Disposer d’un multicoque rapide, c’est bien. Mais profiter d’un bon équipage, c’est peut-être mieux encore ! Analyse du plan d’eau, contrôle des concurrents directs et rapidité de manœuvres, voici les principales qualités requises. N’hésitez pas à inviter des « bons » à votre bord pour apprendre plus vite – comme ici Michel Desjoyeaux à bord d’un Lagoon 440 !
Des carènes propres
La glisse, c’est la base de la performance. N’espérez pas faire fumer les étraves si vous traînez sous vos coques anatifes, berniques, huîtres et autres algues tenaces. Des carènes propres sont un minimum - une vraie préparation est un plus.
Haro sur le fardage !
Protéger le cockpit ou le poste de pilotage, stocker kayaks et bidons sur le pont, c’est pratique en croisière hauturière. Mais la prise au vent induite est désastreuse du travers au près serré. Alors faites un effort… même le gennaker gagne à rester sur le trampoline quand il n’est pas envoyé.
Un beau jeu de voile
Les voiles, c’est le moteur de votre multicoque. La base, c’est que leur profil soit acceptable. Le must, c’est de disposer d’un jeu de voiles récent, coupé dans un matériau stable et aux dimensions maximum. Un gennaker et/ou un spi sont quasi indispensables, surtout par petit temps.
La chasse et le centrage des poids
Un multicoque, plus encore qu’un monocoque, est sensible au poids ; le principe est donc d’alléger au maximum son unité avant de régater. Evidemment, le stockage d’une annexe, de son moteur, d’un bloc de plongée et des jouets de mouillage n’est pas forcément évident à terre. Pensez également à ne pas partir avec les pleins d’eau et de carburant, et à centrer l’ancre et sa chaîne – limitation du tangage.
Des hélices, pas des freins !
Deux hélices fixes – et surtout des tripales –, c’est au moins un nœud de perdu et des relances en sortie de virement de bord très poussives… en gros, vous naviguez avec le frein à main. Optez pour des hélices repliables ou à pales orientables, vous constaterez tout de suite la différence…
Un accastillage revu et corrigé
La première des qualités attendues en régate de l’accastillage, c’est sa facilité d’utilisation et sa robustesse… mais la possibilité d’affiner les points de tire est également primordiale : soignez les rails de foc et le traveller de grand-voile !
Des dérives plutôt que des ailerons
Même si certains architectes comme Erik Lerouge sont parvenus à dessiner des ailerons performants, les dérives restent globalement bien plus efficaces : meilleur cap au près, gain de surface au portant et/ou dans la brise quand elles sont relevées, et enfin possibilité d’équilibrer la barre.
Un parcours et une météo anticipés
Avant de tirer le bord du facteur à raser le platin de corail, assurezvous que les fonds sont suffisamment clairs et que les passes sont fréquentables le jour J en étudiant attentivement la force et la direction du vent prévues, sans oublier la houle.
Check sécurité et ...
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