
Numéro : 226
Parution : Août / Septembre 2024
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Même si vous possédez un catamaran ou un trimaran à voile, la motorisation reste un élément primordial. Tout auxiliaire qu’il est, ce mode de propulsion vous permet de sortir ou de rentrer au port, de faire route les jours sans vent, de garantir votre sécurité et celle de votre équipage en cas d’avarie ou de coup dur et enfin de recharger les batteries. Quant aux multipowers, il leur faut bien des moteurs sous peine de devenir des house-boats…
Lors de l’achat, le poste motorisation n’est pas à négliger, et ce d’autant que de plus en plus de constructeurs se lancent dans l’électrique et/ou l’hybride... Les équipementiers offrent quant à eux plusieurs choix. Un panel de différentes puissances, de marques, mais aussi de types de transmission – c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui.
Lors de la remotorisation d’un multicoque d’occasion, vous pouvez également vous posez cette question : ligne d’arbre, sail drive ou pod ?
Voici donc un aperçu des solutions proposées avec leurs avantages et leurs inconvénients.
C’est la plus ancienne et la plus traditionnelle des transmissions. Son principe est simple, puisqu’il s’agit de connecter un arbre au moteur, positionné plus ou moins en avant dans la coque, tandis qu’à l’autre bout de cet arbre, se trouve l’hélice. Plus le moteur est avancé, meilleur est le rendement puisque la ligne d’arbre affiche un angle plus faible par rapport à la ligne de flottaison.
Ce système est simple et plutôt fiable. Il demande toutefois un peu plus de maintenance, notamment au niveau du presse-étoupe et de l’alignement.
- Fiabilité
S’agissant d’une solution simple utilisée depuis très longtemps, la ligne d’arbre est fiable et durable. Le trou rond de relativement faible diamètre dans la coque limite les conséquences d’une voie d’eau.
- Maintenance
Encore une fois, grâce à la simplicité du système, la maintenance reste simple et surtout peu coûteuse.
- Bonnes performances au long cours
À condition d’avoir un moteur assez coupleux, la ligne d’arbre offre des performances correctes pour faire route, mais pas d’accélérations fulgurantes.
- Besoin d’espace
Pour fonctionner de manière efficace, la ligne d’arbre doit utiliser l’angle le plus faible possible par rapport à la ligne de flottaison. Dans les coques modernes, peu profondes, cela oblige souvent à installer le moteur un peu plus en avant et de laisser la place pour la ligne d’arbre, ce qui occupe de la place à bord. Un angle important se traduit pas une baisse de rendement et un surcroit de vibrations.
- Vibrations et bruit potentiellement plus élevés
Les transmissions à ligne d’arbre sont fameuses pour leurs vibrations. Un problème qui est en partie résolu avec une bonne installation.
- Nécessite un alignement précis
Une transmission à ligne d’arbre doit être parfaitement alignée. Si ce n’est pas le cas, cela peut engendrer des vibrations supplémentaires, des frottements, un rendement inférieur à la normale, voire la détérioration de certains joints ou du presse-étoupe.
De plus en plus répandue, la transmission sail drive est également un peu plus complexe que la ligne d’arbre. Le moteur est ainsi connecté à un arbre court, lui-même en prise avec un renvoi sur un arbre vertical à l’extérieur de la coque, lequel est raccordé à un dernier renvoi qui entraîne l’hélice. Ce système est de plus en plus utilisé pour les ...
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